Les trois premiers morceaux de cet album instrumental laissent cette sensation de vide, mais également d’évasion, un peu à la Cinematic Orchestra, et ce n’est qu’avec Doo Doo qu’on se « réveille » en embarquant un peu plus dans le trip de Kristiansson. Puis, après une « pause » ambiante, on retrouve des moments plus énergiques, presque rock à la Radiohead, dans Hondo & Borko, cinquième des huit morceaux. Une des belles qualités de Borko est sa superbe instrumentation. Il n’hésite pas à inclure des instruments peu communs (xylos, chants d’oiseaux…), ce qui amène une belle variété sonore. Spoonstabber est chantée, rappelant un peu Patrick Watson, Hayden ou Sea & Cake.
Au bout du compte, Borko emprunte un peu à tout le monde pour se créer son propre son. Il y a là l’ambiance à la Cinematic Orchestra, quelques sonorités robotiques à la Daft Punk mais beaucoup plus planant (Shoo Ba Ba), un côté lounge à la Zero 7 (Summer Logic), des longs moments instrumentaux à la Tortoise, quelques instants plus originaux à la Torngat…Et pourtant Borko ne ressemble à aucun des artistes susmentionnés.
Desc. : Electro-indie-pop
R.S.V.A. : Dntel, Air, Múm